1.1 Historique et introduction

samedi 19 mars 2005.
 

Il était une fois, en l’an 2000...

J’ai commencé à m’intéresser à Linux à la fin du siècle dernier (en l’an 2000, quoi). J’avais récupéré des ordinateurs de bureau réformés pour équiper mon club d’astronomie et je me heurtais au problème suivant : Les ordinateurs ne nous avaient pas coûté cher certes, mais les logiciels eux n’étaient pas gratuits, ainsi que les licences Windoze. Comme le conseil d’administration de l’association m’avait refusé tout crédit dans ce domaine, j’avais le choix entre pirater les logiciels ou les payer de mes propres deniers. Comme aucune de ces deux solutions ne me plaisait, j’ai alors décidé d’explorer la filière exotique des systèmes d’exploitation et des logiciels gratuits.

J’avais entendu dire que Linux pouvait donner une nouvelle jeunesse aux vieux PC mis à la retraite faute de pouvoir traîner les nouvelles versions de Windoze. Informaticien de métier et ayant quelques connaissances d’Unix (Linux c’est Unix sans les défauts d’Unix... c’est moi qui le dit), je me mettai donc en quète de Linux, motivé à l’idée de transformer mes 486SX25 en super ordinateurs (s’il vous plaît, on ne se moque pas !). C’est Free, mon fournisseur d’accès Internet, qui m’a ouvert la première porte vers Linux. Je cliquai sur le petit pingouin de la page d’accueil de Free et en route pour l’aventure... Tout ce que vous voulez savoir sur Linux se trouve sur Internet !

J’ai commencé timidement avec muLinux, une version élaguée de Linux sur disquette, puis j’ai rapidement fait le choix de la distribution Debian qui permettait l’installation en ligne sur Internet (mes vieux PC n’avaient pas de lecteur de CD-ROM). J’ai baptisé arcturus ma première machine installée avec Debian 2.0. Il s’agit d’un 486SX25 avec 28Mo de RAM et 200Mo de disque. Vous ne trouverez aucune note sur arcturus car à cette époque je n’en prenais pas encore (l’inconscience des débutants...). Mes improvisations sur arcturus m’ont permis de réajuster l’idée que je me faisais des performances de Linux :

Linux pouvait certes tourner sur un 486 mais il était gourmand en RAM et en espace disque. D’autre part l’environnement X ou X11, équivalent à Windoze, était gros consommateur de ressources et faisait ramer le 486. Linux ne me permettait pas non plus d’exploiter ma carte graphique avec autant d’efficacité que Windoze. Conclusion : Linux sur un 486, oui... mais plutôt pour faire un petit serveur plutôt qu’une station de travail. Le choix de Debian pour une petite machine était finalement judicieux car cette distribution permet de n’installer que le stricte nécessaire à l’aide de l’utilitaire dselect.

Fort de cette expérience, j’ai installé Linux sur 2 autres 486 en testant une autre distribution, la Slackware 7.0. Voici mon appréciation concernant les 2 distributions (stables) que j’ai finalement adoptées au gré de leurs évolutions :

-  Debian

-  Slackware

Une plate-forme expérimentale composées de 3 PC 486 montés en réseau Ethernet a fonctionné quelques temps. Les performances en mode graphique X11 étaient acceptables en utilisant un gestionnaire de fenêtre économe, fvwm2. Elle permettait principalement le partage de fichiers entre les stations, l’accès Internet en PPP, la navigation Internet avec Netscape, la présentation de diaporamas. Même avec une petite extension mémoire, les 486 s’avéraient quand même plutôt juste pour faire une station de travail efficace.

Heureusement, les Windozes NT, 2000 et consorts commençaient à mettre à la retraite les Pentium de première génération (Windoze a quand même du bon !). Ma plate-forme Linux a vraiment décollé avec l’arrivée des petits Pentium. En voici la description générale :

-  Un réseau Ethernet organisé autour d’un HUB 10BT très bon marché (les cables coûtent plus cher !).

-  Un serveur offrant les fonctionnalités suivantes :

-  Des stations de travail permettant :

Et maintenant, pourquoi ne peut-on pas encore se passer complètement de Windoze ?

Par rapport à Windoze, Linux a toutes les qualités, sauf que...

Il existe plusieurs façons de migrer en douceur de Windoze vers Linux :

Dans les pages qui suivent, le serveur s’appelle vega. Les stations de travail s’appellent antares et sirius. Deux autres machines servent à faire des tests, ce sont procyon et capella. La machine rigel est en fait un PC Windoze sur lequel j’ai testé zipslack de Slackware qui permet d’installer Linux sous un répertoire DOS (c’est lourd a démarrer mais ça marche). Le domaine local s’appelle "bd.fr". Dans les exemples de dialogue console, l’invite # indique qu’on est en mode superutilisateur (root) et l’invite $, qu’on est en mode utilisateur. Le symbole désigne le répertoire utilisateur.

Distributions utilisées :
Debian 2.0, 2.2 et en test 3.0.
Slackware 7.0, 7.1, 8.0 et en test 8.1.


... 5 ans après...


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